• Accueil
  • Services
    • Conteneurs commerciaux
    • Conteneurs construction
    • Municipalités et citoyens
    • Organisateur d'événements
    • Ton surplus
  • Entreprise
    • Mission et valeurs
    • Histoire
    • Distinctions
    • Implications
  • Carriere
    • Service administratif
    • Transport
    • Mécanique
    • Usine
  • Blogue
  • Contact
  • Medias
    • Communiqués
    • Articles
    • Photos
    • Vidéos
  • ENG
COMPO RECYCLE
  • Accueil
  • Services
    • Conteneurs commerciaux
    • Conteneurs construction
    • Municipalités et citoyens
    • Organisateur d'événements
    • Ton surplus
  • Entreprise
    • Mission et valeurs
    • Histoire
    • Distinctions
    • Implications
  • Carriere
    • Service administratif
    • Transport
    • Mécanique
    • Usine
  • Blogue
  • Contact
  • Medias
    • Communiqués
    • Articles
    • Photos
    • Vidéos
  • ENG
SEARCH
  • Accueil
  • Services
    • Conteneurs commerciaux
    • Conteneurs construction
    • Municipalités et citoyens
    • Organisateur d'événements
    • Ton surplus
  • Entreprise
    • Mission et valeurs
    • Histoire
    • Distinctions
    • Implications
  • Carriere
    • Service administratif
    • Transport
    • Mécanique
    • Usine
  • Blogue
  • Contact
  • Medias
    • Communiqués
    • Articles
    • Photos
    • Vidéos
  • ENG

    Blogue

    Archives

    Avril 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Septembre 2018
    Août 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018

    Catégories

    Tous
    Environnement
    Histoire
    Marketing Et Communication
    Trucs Et Astuces

    Flux RSS

9/17/2018

Depuis quand l'humain se préoccupe-t-il de ses ordures?

Photo
La question de la gestion des matières résiduelles est sans contredit un enjeu d’actualité, en raison notamment de l'augmentation considérable des ordures générées par la population sur l'ensemble de la planète. Ironiquement, la prise de conscience de la nécessité d'une gestion saine des déchets n'est arrivée que tardivement dans l'histoire de l'être humain. Mais au fait, depuis quand l'humain se soucie-t-il de gérer ses matières résiduelles?
L'autogestion préhistorique
À une certaine époque, soit de 7 500 jusqu'à 3 000 ans avant notre ère, nos ancêtres, se souciant que très peu de leurs ordures les lancent, dans la plupart des cas, derrière leurs épaules. La production de matières résiduelles étant le reflet de leur mode de vie, les anciens se suffisent avec peu et génèrent des éléments facilement dégradables.

​De la nourriture, des vêtements en peau d'animaux, des outils en silex, des cendres et des excréments ne présentent qu'une infime parcelle de matière. D'autant plus que ces nomades campent et ne restent que rarement au même endroit.
L'effet de la sédentarisation
Au fil du temps, avec l'expérimentation de l'agriculture et de l'élevage, les gens deviennent peu à peu sédentaires. En peu de temps, on comprend que plus on ne s’occupe pas des déchets et plus ces rebuts s'amoncellent.
Après avoir trouvé une solution à ce problème, en enfouissant ses détritus sous la terre, le genre humain finit par comprendre que certains restes favorisent l'agriculture. Les premiers adeptes du compost font alors leur apparition.
Les défis des ordures dans l'Antiquité
Selon certaines civilisations, vers le IV millénaire avant notre ère, apparaît l'écriture. On s’interroge de plus en plus quant à la gestion des matières résiduelles, au point où certaines villes antiques deviennent exemplaires dans le traitement de leurs ordures. C'est le cas à Çatal Höyük, en Turquie, où un aménagement est construit pour servir de dépotoir public.
Photo
Site archéologique de Çatal Höyük, Turquie
Malgré cette légère prise de conscience, la salubrité des grandes citées demeure un défi considérable. La citée d'Athènes, par exemple, n'adopte un système d'évacuation des ordures qu'au V ième siècle avant notre ère. Il permet de gérer les restes alimentaires, des débris de poterie ainsi que de vieux vêtements, mais reste néanmoins très précaire.

Pour les Romains, c'est différent. Des fosses sont créées en dehors des villes où les habitants peuvent y déposer leurs ordures et les restes d'animaux qu'ils ont sacrifiés. Ce système permet même aux habitants d'abandonner leurs rebuts dans des vases en terre cuite ou des récipients en pierre au pied des immeubles. Des «boueux» se chargent ensuite de vider ces récipients. Les paysans ont ensuite la possibilité de récupérer ces ordures, qu'ils considèrent comme une manne.
Photo
Latrines romaines du V ième siècle avant notre ère. Les romains y faisaient leurs besoins,
​jetaient leurs restes alimentaires et leurs animaux sacrifiés
La Rome antique construit également des fosses communes nommées «latrines». Ces ouvertures, qui sont l'ancêtre de nos toilettes publiques modernes, permettent à chacun de «rencontrer ses voisins, de deviser et de souscrire dans la plus parfaite convivialité aux valeurs de l'urbanité» (Leguay, 2002, p.133)

Par ailleurs, le recyclage prend forme peu à peu. Les propriétés des métaux commencent à être exploitées et on se rend compte qu'il est économiquement viable de fabriquer de nouveaux des matériaux au moyen de ces rebuts, en les faisant fondre puis en les réutilisant à l'infini. 
Moyen Âge: une période sombre
Contre toute attentes, le Moyen Âge connait une régression majeure en ce qui concerne la gestion des matières résiduelles. Intégrés dans une économie locale parcimonieuse, les restes semblent s'intégrer à un cycle écologique «naturel». Vers l'an 1000, le commerce se développe au point d'attirer les paysans de la campagne vers les centres urbains, ce qui cause un accroissement considérable des problèmes sanitaires.

L'insalubrité est si omniprésente que dans certaines villes françaises on nomme des endroits «ruelle Sale» ou «ruelle du Bourbier de Rouen»(Leguay, 1999, p.7). Par ailleurs, plusieurs mots s'ajoutent au vocabulaire de l'époque, tels que «vilenie » ou « ordure».

Curieusement, plusieurs citadins se réjouissent de ces dépôts de déchets et les récupèrent pour les transformer en engrais. La pollution atteint un niveau tel, qu'elle contamine l'eau des fleuves et rivières. En effet, les eaux résiduelles sont naturellement évacuées via des pavés jonchés de détritus et d'excréments. ​​


Photo
Photo
Bien que des latrines publiques soient à disposition, elles sont tellement peu nombreuses que certains n'hésitent pas à déféquer en public, faisant leurs besoins directement sur le pavé. Pire, beaucoup se soulagent à même les cours d'eau potable ou se débarrassent de leurs excréments par les fenêtres.


C'est en l'an 1184, alors que le roi français Philippe Auguste n'en peut plus de la puanteur qui émane des boues déversées dans les rues par ses sujets, qu'est donné l'ordre de paver l'ensemble des voies de Paris. Il commande également la création de canaux et de fossés afin de désengorger certaines parties des quartiers.

Malgré toute cette bonne volonté, les citoyens peinent à évacuer eux-mêmes leurs ordures, ne jouant pas le jeu. Ils envoient leurs détritus où bon leur semblent.
L'insalubrité a un prix
Photo
«Le Triomphe de la Mort»  ​de Pieter Brueghel l’Ancien
Représentation artistique de la peste noir au Moyen-Âge

Le manque d'hygiène engendré par la négligence des citoyens finit par avoir des conséquences désastreuses. En 1347, la peste assombrit la France et une partie de l'Europe. Le manque d'anticorps due aux guerres et aux famines provoque rapidement sa propagation au point où des millions de gens périssent en à peine 10 ans.

On somme alors tous les Parisiens de transporter leurs boues et leurs déchets aux endroits prévus à cet effet. «Tombereaux, hotteurs et porteurs, tous prêts pour porter les dits gravois aux lieux accoutumez et quiconque sera trouvé faisant le contraire, sera tenu de payer au Royenotre sire dix sols d'amende» (De Silguy, 1996, p.23). Encore une fois, le citoyen refusent de se soumettre et «continue de jeter dans le fleuve, de la boue et du fumier».
La lumière sur la question des déchets
Jusqu'au règne du Roi-Soleil, la gestion des matières résiduelles demeure pratiquement identique. À partir de l'an 1650, on reprend des mesures favorisant une meilleure hygiène. Parmi celles-ci, l'interdiction de boire l'eau du fleuve, le ramassage régulier des ordures, des horaires de dépôt, de collecte de même que des itinéraires sont établis. 

Graduellement, des amendes sont imposées par des agents qui veillent au respect de l'ordonnance royale. Malheureusement, les rois, en se succédant, finissent par délaisser les priorités liées à l'hygiène.

Puis, au début du XVIIIe siècle apparaît le «chiffonnier». Un personnage qui parcourt les rues, muni d'une lanterne, fouillant et piquant les ordures à la recherche de trésors.

Pour le commun des mortels, ces ordures ne représentent rien, mais une fois triées, stockées et transformées, elles retourne dans l'industrie du «bon marché» et le commerce du luxe. Ce recycleur des temps anciens est vu comme «un parasite, sale, violent et alcoolique» (Gonzalez-Lafaysse, 2010, p.521).

Parallèlement, les gens commencent à prendre conscience de l'importance du travail de ce personnage. C'est le cas des gens de lettre et artistes, qui le considère comme un maillon indispensable dans l'approvisionnement des industries, comme celle de la papeterie.
Pasteur à la rescousse
Photo
Louis Pasteur
La prospérité des sociétés, découlant de la révolution industrielle, permet de faire d'incroyables avancées scientifiques.  Les découvertes de Louis Pasteur, au sujet de la microbiologie, vont radicalement changer la façon dont les gens perçoivent les déchets. Ce ne sont plus les odeurs qui présente un problème, mais bien les déchets eux-mêmes. 

Diverses solutions viendront par la suite favoriser l'élimination des matières résiduelles. On opte majoritairement pour l'incinération, qui apparaît comme la meilleure solution afin de réduire le volume de déchets, tout en éliminant les risques de prolifération bactérienne. C'est dans cette lancée qu'en 1893, un premier incinérateur est construit à Javel, en France.
Photo
Rapidement, l'incinération devient la technique la plus répandue pour éliminer les matières résiduelles.

Arrivée au début du XXe siècle, la volonté de raffiner la gestion de ses matières devient de plus en plus prisée. Les états investissent progressivement dans de l'équipement mécanique et engagent de plus en plus de sous-traitants afin de gérer l'hygiène des villes et des municipalités. On vit désormais dans des endroits plus propres et l'on en fait une véritable priorité. Plusieurs méthodes voient le jour en terme de gestion des matières et favorisent la valorisation par la récupération de divers matériaux tels que la vitre, le carton, le bois, les métaux, etc.

Enfin, malgré les progrès et les efforts qui ont été nécessaires pour protéger l'environnement et la santé de la population, il semble que l'on se retrouve toujours avec une problématique de gestion des matières résiduelles, de nos jours. Plusieurs erreurs commises par ignorance dans le passé eurent des conséquences fatales sur la population. D'où l'importance d'améliorer la gestion de nos ordures et cela commence par chacun d'entre nous!
Photo
David Sauvé
Coordonnateur marketing et communication
Compo Recycle
Commentaires
Photo
Compo Recycle
Section collègues

Services

Municipalités & citoyens
Secteur commercial
Services de conteneurs

Entreprise

Histoire
Mission et valeurs
Distinctions

Soutien

Contact
FAQ
Politique de confidentialité
© 2020 COMPO RECYCLE​
​TOUS DROITS RÉSERVÉS